Cognac.
Armagnac.
Je vois.
M. Marlière, vous me prenez par les sentiments. Me voici donc définitivement renvoyé à mes faiblesses, mes turpitudes, et aux affres de l'Erreur. Je ne serai donc qu'un malfaisant dont l'éducation gustative serait à refaire.
Mais ces deux mots ! Rien que de les lire, ces mots, de les écrire, et d'aborder la perspective de profiter de ces augustes Liqueurs, cela m'évoque un plaisir qui n'est pas à dissimuler.
Navré malgré tout.
Je persiste. Si la chartreuse est une hérésie, mais je me dois de le clamer : elle mérite le bûcher sur lequel il me faudra brûler, et je n'attends qu'une chose, c'est que les inquisiteurs, à défaut des moines, quels qu'ils soient, me le dressent et m'y mènent à grand renfort de prières et d'invocations - et de coups de pieds au derche.
Je n'abjurerai pas !
Vous m'opposez l'insanité du secret, mais non ! Pour vivre heureux, vivons caché ! C'est une formule convenue, d'accord, mais c'est l'esprit et le contrepoint à la surexposition post-moderne.
Je le clame, l'affirme, le martèle, si Mark Zuckerberg avait connu les délices de la chartreuse, il en aurait à ce point pleuré sa mère et recoloré ses liquettes dans toutes les palettes et les matières de la Création fécale, que Fessebouc n'aurait pas été inventé, et le monde en aurait été changé - en bien mieux !
La chartreuse, c'est l'Unique, le Savant, l'Equilibré, le Dosé, le Raffiné, il s'oppose au Commun et au Vulgaire, qui n'ont pour eux que l'irrémédiable oubli de se perdre dans la vessie - et la cuvette.
Car bien qu'éclectiques, les austrasiens tels que moi, même d'adoption, sont des têtes de mûle au point que sur cette liqueur qui elle aussi fait partie de notre Terroir, je ne lâcherai rien !
Serais-je le seul que cela ne serait pour moi qu'une source de fierté. Mais attention ! Je ne suis pas prosélyte et ne cherche point à convertir.
Pour le reste, Monsieur Marlière, s'agissant de Monsieur Bir, je veux bien vous le concéder, et si je dois être sauvé, ce sera par cette voie. Je n'ai pas de grandeur d'âme et ne veut pas en avoir, mais j'admets vos arguments.
Je me rends.
Armagnac.
Je vois.
M. Marlière, vous me prenez par les sentiments. Me voici donc définitivement renvoyé à mes faiblesses, mes turpitudes, et aux affres de l'Erreur. Je ne serai donc qu'un malfaisant dont l'éducation gustative serait à refaire.
Mais ces deux mots ! Rien que de les lire, ces mots, de les écrire, et d'aborder la perspective de profiter de ces augustes Liqueurs, cela m'évoque un plaisir qui n'est pas à dissimuler.
Navré malgré tout.
Je persiste. Si la chartreuse est une hérésie, mais je me dois de le clamer : elle mérite le bûcher sur lequel il me faudra brûler, et je n'attends qu'une chose, c'est que les inquisiteurs, à défaut des moines, quels qu'ils soient, me le dressent et m'y mènent à grand renfort de prières et d'invocations - et de coups de pieds au derche.
Je n'abjurerai pas !
Vous m'opposez l'insanité du secret, mais non ! Pour vivre heureux, vivons caché ! C'est une formule convenue, d'accord, mais c'est l'esprit et le contrepoint à la surexposition post-moderne.
Je le clame, l'affirme, le martèle, si Mark Zuckerberg avait connu les délices de la chartreuse, il en aurait à ce point pleuré sa mère et recoloré ses liquettes dans toutes les palettes et les matières de la Création fécale, que Fessebouc n'aurait pas été inventé, et le monde en aurait été changé - en bien mieux !
La chartreuse, c'est l'Unique, le Savant, l'Equilibré, le Dosé, le Raffiné, il s'oppose au Commun et au Vulgaire, qui n'ont pour eux que l'irrémédiable oubli de se perdre dans la vessie - et la cuvette.
Car bien qu'éclectiques, les austrasiens tels que moi, même d'adoption, sont des têtes de mûle au point que sur cette liqueur qui elle aussi fait partie de notre Terroir, je ne lâcherai rien !
Serais-je le seul que cela ne serait pour moi qu'une source de fierté. Mais attention ! Je ne suis pas prosélyte et ne cherche point à convertir.
Pour le reste, Monsieur Marlière, s'agissant de Monsieur Bir, je veux bien vous le concéder, et si je dois être sauvé, ce sera par cette voie. Je n'ai pas de grandeur d'âme et ne veut pas en avoir, mais j'admets vos arguments.
Je me rends.