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[CR] Mengíbar, prélude à un désastre

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Allalalai

Allalalai

Le combat de Mengibar se déroule le 16 juillet 1808, durant la guerre d’indépendance espagnole, entre les forces françaises du Deuxième Corps d’Observation de la Gironde commandées par le Général Claude-François Dupont, et les troupes insurgées de la Junte de Séville.
Après le combat d’Alcolea et la prise de Cordoue, le Général Dupont décide de poursuivre sa marche en direction d’Andujar et Bailen. Les français sont écrasés par la chaleur, les difficultés de ravitaillement et la dysenterie, et leur dispositif étalés sur une trentaine de kilomètres : Dupont et environ 9500 hommes occupent Andujar, un bataillon est détaché à Villanueva de la Reina, Vedel tient Bailén, un régiment d’infanterie observe Mengíbar, des détachements divers tiennent La Caroline, Linarès, et le général Gobert est arrivé à Guaroman avec 1800 hommes seulement.
Le général espagnol Francisco Javier Castaños, commandant en chef de l’armée d’Andalousie, compte profiter des difficultés de Dupont et de sa supériorité numérique (il dispose d’environ 20000 hommes, 800 cavaliers et 28 canons) pour détruire tout élément isolé français qu’il pourrait surprendre, et manœuvrer progressivement afin d’encercler les Français.Pour cela, il divise son armée : deux divisions sous son commandement avancent jusqu’à Andujar, tandis que deux autres (divisions Coupigny et Reding), arrivant de l’ouest, se dirigent vers Villanueva de la Reina et Mengíbar.
Le 16 juillet, vers 8h00, les Espagnols de Reding parviennent à franchir le Guadalquivir au Vado del Rincon et avancent en direction du Guadiel, obligeant le détachement du général Liger-Belair à reculer. Approchant du gué,  le bataillon suisse du 3e Régiment est même obligé de se former en carré pour contenir les charges de la cavalerie de Reding qui tente d’empêcher sa retraite. Dans le même temps, le général Dupont, qui se préoccupe plus de Castaños, a rappelé à lui la brigade Vedel, laissant face à Mengíbar le seul détachement du général Liger-Belair et les troupes de la brigadel Gobert, initialement stationnées à Bailén, ayant reçu l’ordre de venir le renforcer avec 900 hommes et 200 cavaliers.
Il est 10h30, le plan de Reding est simple, profiter de sa supériorité numérique qu’il a jusqu’ici habilement dissimulée, pour encercler les Français positionnés sur les hauteurs dominant le Guadiel.

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Tour 1 :
Avec 6/5 les Français ont l’initiative.
Avec un seul chef, le français doit regrouper ses forces ; en revanche, il faut les étirer pour tenir les points clés du terrain (les hexes de sortie de route) et éviter l’encerclement.
Pour l’Espagnol, il s’agit de déployer ses brigades pour déborder le Français.

Tour 2 :
Après 5-5, 3-3, 4-4 et 1-1, l’Espagnol s’empare de l’initiative avec 4-1.
Reding se déploie sur un front de 3 brigades, recherchant le meilleur placement pour son attaque. Avec 4, son tir d’artillerie ne donne rien.
Il est évident que pour les Français, les choix sont peu nombreux : reculer encore pour gagner un tour et se retrouver coincé par le bord de carte ; attaquer pour tenter de générer de fortes pertes (et gagner des PV), mais risquer ainsi de se retrouver contenu par les Espagnols et ne plus avoir prise sur les unités adverses qui prendraient le chemin de la route et des PV). Faire charger la cavalerie peut avec des effets importants, mais elle peut ensuite se retrouver coincée par de l’infanterie et de la cavalerie adverses.
Gobert choisit de tenter des attaques précises pour détruire des unités espagnoles qui lui rapporteront des PV, et de conserver quelques unités en réserve pour empêcher l’adversaire de sortir de la carte par les hexagones de route ce qui ferait perdre bp de PV au camp français.
Sur la droite française, les Suisses mettent en déroute le régiment Barbestro tandis que les Cuirassiers écrasent les lanciers volontaires.A gauche, les Gardes wallones qui occupaient une ferme avec de l’artillerie sont désorganisés par l’attaque en colonne de la première légion et la charge des Dragons du 6e régiment.
Le tir des canons français n’a rien donné.
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Tour 3 :
Les Espagnols s’emparent de l’initiative. Pour Reding, il faut profiter du nombre. Faire sortir une unité espagnole rapporte 1PV, éliminer une française 2PV.
A droite, l’artillerie espagnole foudroie les Dragons qui reculent avec un marqueur Fatigue et donc déroutent sortant de la carte. L’attaque contre la 1re Légion des régiments Jaen et Gardes Wallones est repoussée. Au centre, les troupes de Reding se positionnennt pour un futur assaut ; à gauche, Venegas lance les régiments Antequera et Texas contre les Suisses qui reculent. Dans le même temps, les régiments de cavalerie Numancia et Olivenza s’en prennent aux Cuirassiers qui reçoivent un marqueur Fatigue. Venegas réussit à rallier les restes du régiment Barbestro. Au sud arrivent des renforts (régiment Irlanda et recrues de Granada).
Pour Gobert, il faut repousser les insurgés et mettre le désordre dans leur rang. Il joue le tout pour le tout : les cuirassiers à sa gauche chargent le régiment Reina et le pulvérisent à 4/1.La 1re Légion attaquent les miliciens de Jaen et l’artillerie dirigés par Maghten. Un bataillon du 7e Léger a pris position dans la ferme et se retrouve en position très fragile, à 1 contre 4 il reçoit un marqueur Fatigue ; le pire a momentanément été évité, mais tout semble compromis. Pourtant l’attaque avait bien commencé par un tir d’artillerie efficace contre le régiment d’infanterie Reina.Le français aurait dû se maintenir en défense.
A droite, la 5e Légion impose sa puissance au Tercio Texas, mais les Suisse, la faute à un 1 au d6 sont repoussés.En revanche, un magnifique 6 des Cuirassiers à ½ mettent en déroute les escadrons de Numancia et Olivenza ! La gauche espagnole est quasiment anéantie, mais il faut encore amener les troupes en renfort de la droite et du centre français.

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Tour 4 :
A 4-1 les Français ont l’initiative. Gobert replie de suite ses cuirassiers fatigués ainsi que les Suisse afin de les ramener vers lui. La 5e Légion détruit le régiment Texas et conserve sa position. Le bataillon du 7e Léger dans la ferme s’éclipse de justesse et rejoint Gobert sur les hauteurs. La 1re Légion réattaque l’artillerie et les miliciens espagnols de Jaen, mais attend cette fois-ci l’œuvre des cuirassiers sur sa gauche. Ceux-ci étrillent les cavaliers espagnols, et peuvent se placer en soutien des fantassins de la 1re Légion : un 2 au d6, les Espagnols sont simplement repoussés, quelle guigne !
Au centre, le régiment Corona est repoussé par l’artillerie française.
Pour Reding il faut poursuivre son effort. A gauche, 3 unités espagnoles attaquent la 5e Légion : à 12/3 soit 3/1, le 2 obtenu gâche un peu l’effort espagnol avec une unité française qui ne subit qu’un marqueur Fatigue. Au centre et sud, Reina se réorganise et Venegas redonne toute sa puissance en réorganisant le régiment Barbastro.
A droite la 5e Légion, bien que soutenue par les cuirassiers, subit toute l’attaque espagnole : 13/6 soit 2/1 avec un +3, l’unité française est désorganisée et échoue à son test de moral, elle part en déroute. Les cuirassiers doivent tester leur moral car l’unité en déroute les traverse…1, ils partent eux-aussi en déroute et sortent de la carte.

Tour 5 :
2-1 les Français ont toujours l’initiative.
Gobert rallie la 1re Légion, ses cuirassiers à droite se réorganisent, le bataillon Fatigué du 7e Léger se positionne dans la ferme à côté de Gobert pour couper la route de sortie aux Espagnols. La 5e Légion, aux abois, effectue un baroud d’honneur : désorganisée et devant tester, l’échec au test la fait partir en déroute, mais les ZdC adverse l’éliminent.
Pour les Espagnols, il faut presser un peu plus les Français. A gauche, les unités de Reding se dirigent vers les cuirassiers. Au centre, l’artilelrie et le 7e léger sont attaqués par les volontaires de Grenade et un bataillon du régiment Irlanda : marqueur Fatigue, les fantassins résistent, mais l’artillerie part en déroute et sort de la carte.
L’attaque du régiment Jaen élimine le 7e léger et les Espagnols s’emparent de la ferme ; les Miliciens contre Gobert à 3/1 avec 1 au d6, le font reculer, son demi-bataillon sort de la carte et est éliminé, de-même pour lui.

Tour 6 :
Privé de chef, les Français ne peuvent plus attaquer. Ce tour, sortir volontairement de la carte rapporte des PV, c’est ce que font les Cuirassiers. En revanche les Suisses et le dernier bataillon du 7e sont coincés ; celui-ci est d’ailleurs détruit. Les Espagnols font sortir 3 unités.

[CR] Mengíbar, prélude à un désastre 21060908450617789117456613

Fin de la bataille :
L’Espagnol totalise 2PV pour les hex de sortie, 16PV pour les unités françaises détruites, 4PV pour les unités sorties de la carte, 1PV pour Gobert éliminé soit 23PV
Le Français totalise 7PV d’unités espagnoles détruites, 2PV pour une unité sortie, soit 9PV.
C’est une victoire décisive des insurgés.
Historiquement les Français repoussent les Espagnols et s’éclipsent, mais dès le lendemain, plus personne n’empêche les troupes de Reding de traverser en masse et d’aller construire la victoire de Baílen.Je trouve la situation très dure pour le Français, et face à la masse espagnole, il est difficile deremporter un succès éclatant. Après, j’ai peut-être mal joué, je ne

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